Le béton peut bien étouffer tes chants
On y sent le tambour vibrer
Timidement, retour à ta première identité
Celle de mon peuple, celle presque disparue,
Ceux qui nous voulaient fantômes barbares
Ont oublié notre résilience rampante.
Maintenant debout, embrumés d’holocauste
Nous sommes ici et nous nous souvenons
Muliat, ma souveraine rebelle, reviens moi
Apaise tes blessures à mon épaule, couleur territoire
J’y cueillerais tes larmes fragiles qui nourriront
L’encrier de cette nouvelle mémoire.
Tu te dis fière de tes racines premières
Nous avons toujours été là.
Itinérants, bispirituels, travailleurs de l’ombre
Danseurs, danseuses, Artistes, reliques…