Tino

"on se conditionne à s’identifier comme un nouveau arrivant intégré"

La première chose qu’on fait lorsqu’on est au primaire, ou au secondaire est de se présenter en disant son nom et son pays d’origine. Très rapidement, on se conditionne à s’identifier comme un nouveau arrivant intégré, sans jamais se rattacher à notre ville d’adoption. Ce n’est qu’au Cégep que j’ai compris la définition d’être un montréalais. Le fait d’être fière de ses racines, ainsi que sa culture d’adoption représente maintenant l’identité d’une personne issue d’une communauté culturelle quelconque à Montréal.